BIENVENUE SUR LE SITE FREDERIC BENRATH

     Le site consacré à Frédéric Benrath et à son oeuvre vient d'être complètement rénové. Comme l'ancien, il présente un grand nombre d'oeuvres couvrant les différentes périodes de sa vie, la liste complète de ses expositions, une biographie détaillée et différentes informations sur l'association des Amis de Frédéric Benrath qui s'attache à promouvoir son oeuvre. Mais la présentation a été revue, avec un design plus lisible et plus contemporain. Et il a été adapté pour les consultations sur tablette et sur téléphone portable. Nous espérons ainsi faciliter davantage encore l'approche d'une oeuvre insuffisamment reconnue.

 

 L'INTENSE ET L'ESPACE 

     Né Philippe Gérard, Frédéric Benrath adopte ce pseudonyme à 24 ans, à l'aube de sa carrière de peintre abstrait, en signe de grande proximité avec le romantisme allemand. Sa peinture reste fidèle à l'abstraction tout au long de sa vie. Elle évolue d'un style intense, tourmenté, dramatique vers une peinture plus maitrisée, de plus en plus dépouillée, parvenant à la limite du monochrome vers la fin. Ce parcours témoigne d'une incessante interrogation sur la peinture, sur ses pouvoirs d'évocation et, par delà le déploiement des couleurs, d'une quête de la lumière, de sa montée dans l'espace du tableau, des innombrables modalités de sa présence.

SUR UN TABLEAU DE BENRATH...

Libre Propos
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"Il est délicieux, dans une infinie solitude au bord de la mer, sous un ciel brouillé, de porter son regard sur un désert d'eau sans limites. À cela appartient toutefois qu'on y soit allé, qu'on doive revenir, qu'on aimerait traverser, qu'on ne le peut, qu'on manque de tout pour la vie … » 

« Il semble, à le considérer, qu’on vous ait coupé les paupières. » 

« Oui, si l'on peignait ce paysage avec sa propre craie, avec sa propre eau, on pourrait, je crois, par-là, pousser les renards et les loups à hurler." 

Ces citations sont extraites du texte de Kleist paru en 1810 sur le tableau de Friedrich, « Moine au bord de la mer » 1808-1810, que Benrath aimait beaucoup. Texte dont il s’est inspiré pour le titre d’une de ses séries de tableaux « Désert d’eau », et qu’il a cité dans certains entretiens sur sa peinture.